Ce festival a été l’opportunité de faire découvrir la création chorégraphique moderne à nos élèves. Ils ont pu se frotter à un art inconnu pour la plupart d’entre eux, ce qui n’a pas manqué de les interpeller et de les faire réagir. Ainsi ils ont assisté à deux spectacles totalement différents. Le premier, intitulé « La hyène » nous explique de manière fantastique et comique la cupidité et le mensonge dans les rapports entre les hommes.
Le chorégraphe, passe par l’imaginaire magique de l’enfance et du conte pour explorer par la danse les histoires populaires. Entre conte et pièce chorégraphiée, l’auteur nous entraîne en brousse dans le royaume des animaux où tout débute par : « Il était une fois … » Ce spectacle, plus abordable et touchant à l’imaginaire des enfants leur a plus davantage que le second, plus abstrait.
Intitulé « Chambre noire », le second spectacle met en oeuvre trois femmes dans une chambre, un lieu propice à l’exposition des sentiments sous un éclairage tamisé. Développer des images à partir des émotions comme l’ennui, l’attente, utiliser l’espace au gré de la musique, laisser libre cours à ses souvenirs … c’est « chambre noire ». Plus intimiste et moins accessible à un jeune public, ce second spectacle a su néanmoins toucher les coeurs par l’engagement et la virtuosité des danseuses, habitées par leur rôle.